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C'est fisnif!

L'article ci-dessous est paru sur le FB des balades de Solenne et sur le site www.beowull.com le mardi 27 Novembre 2018. C'était mon premier salon et l'expérience était extrêmement positive, du point de vue spirituel évidemment, l'auto-édition ne nourrit pas son homme!!! Depuis j'ai participé à un deuxième salon du livre à Mons en 2019, tout aussi enrichissant. Puis, le Covid est passé par là et a bouleversé le planning de 2020. J'ai néanmoins deux salons prévus à la fin de cette année 2020: le salon de Mons "Livres en automne", les 21 et 22 Novembre et le salon du livre de Somain les 5 et 6 décembre 2020. Voici l'article ...


C’est fini? Vite, vite, déjà la magie s’estompe. Mon’S Livre 2018, mon premier salon du livre, est terminé. Les visiteurs ont déserté les allées. Les portes se sont refermées. Le brouhaha s’est estompé. Les tables se sont vidées, les caisses fermées, les nappes repliées. Les dernières annonces ont retenti. J’ai ressenti une étrange sensation après avoir passé le sas de sortie du dôme. Il faisait froid, humide, nous étions perdus dans le noir. J’avais l’impression de revenir d’un lointain voyage dans une autre galaxie. Je pense que le salon me manquait déjà … En une phrase de trois mots : « c’était génial ! », ou en trois mots : ambiance, auteurs, visiteurs !

Ambiance ?

La découverte des stands, de mon stand. L’effervescence de l’installation. Le café du matin avant l’ouverture des portes en compagnie de nouvelles connaissances. La rumeur permanente à l’intérieur du dôme, les annonces, le papier des nappes qui se froissent ; les plateaux chargés de nourriture, de cafés, de bières, … qui circulent dans les allées. Les auteurs (ou leurs accompagnants) qui passent aussi avec un verre (de bière) à la main.

Auteurs ?

Pour moi, écrire est par essence une activité solitaire dans laquelle on n’a pas de contact direct avec ses semblables. Mon’S Livres a levé le voile sur mes préjugés. Je ne suis pas seul ! Nous sommes tous dans la même galère. L’image qui me vient à l’esprit est celle de l’arche de Noé peuplée d’une multitude d’auteurs d’horizons et de genres différents. Pendant ces deux jours, je les ai vus se préparer, se battre pour leurs créations, déambuler dans les allées, discuter avec leurs pairs, satisfaire leurs lecteurs, conquérir un nouveau public, s’ennuyer, attendre, se morfondre. Je ne les avais jamais vus, je ne les connaissais pas, et pourtant, j’avais l’impression de les connaître. J’avais le sentiment que nous appartenions à une même communauté.Les salons sont pour l’écrivain l’équivalent de la tournée de concerts pour un chanteur. J’avais envie de sauter sur les gens, de leur dire que j’avais écrit avec mon sang des livres géniaux, qu’ils devaient les lire ! Heureusement, il y avait les tables entre nous et les visiteurs. De mon côté de la table, j’ai fait la connaissance de mes voisins qui m’ont aidé à passer les temps d’attente trop longs. Plus expérimentés que moi et plein de gentillesse, ils m’ont prodigué une foultitude de conseils sur la vente et la promotion d’un livre, les attitudes à avoir ou à ne pas avoir lorsqu’on vend, l’aide que l’on peut recevoir de blogueurs, les résumés prêts dans la tête, le regard, le moment du geste, la bulle, … Et oui, la promotion et la vente c’est un autre métier que l’écriture. J’ai encore beaucoup à apprendre !

Visiteurs ?

Les visiteurs, c’est la raison d’être du salon. Mais certains visiteurs sont à eux seuls remplis d’une énergie qui pourrait à elle seule transporter l’entièreté du salon dans un univers ou le livre serait roi et l’écriture serait reine. Je pense à deux visiteuses en particulier (Vania te reconnais-tu ?) qui ont rompu leurs vœux de ne rien acheter avant d’avoir fait un premier tour du salon et qui ont commencé à acheter l’entièreté du salon avant de commencer leur tour.Merci Marc, Olivia, Vania, Viviane, Rémy et tous les autres que je n’ai pas encore eu l’occasion de rencontrer. Merci aux organisateurs du salon qui ont permis que toute la magie du livre puisse exister. A vous tous, je dis à l’année prochaine.

Beo Wull

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