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Edmond Moore Hamilton

J'ai continué à lire … et ai gratté un petit peu:

Edmond M. Hamilton est un écrivain américain de science-fiction (à ne pas confondre avec Peter F. Hamilton également auteur de science-fiction) qui vécut de 1904 à 1977. En plus de la saga « Les loups des étoiles » dont j’ai parlé dans un article précédent, j’ai lu trois autres de ses romans listés ci-dessous :

 

Les rois des étoiles (1947-1949)

La ville sous globe (1951)

Le retour aux étoiles (1967)

La lecture du roman le « Le retour aux étoiles » m’a donné l’impression de regarder un vieux film de science-fiction comme « La guerre des mondes » ou « Planète interdite ». C’était comme si je lisais une BD de Blake et Mortimer de E.P. Jacobs (je ne connais pas les nouvelles) où les inventions sont futuristes tout en étant loin de ce qui existe maintenant, à une époque où il n’était pas encore question d’ordinateur. C’est la vision de la science-fiction des années 50-70 qui m’a frappé, une vision pré-informatique. On y parle de cadrans, d’aiguilles, de boutons, de manettes, de tubes électroniques, de rhéostats, de radars, de téléstéréo, …

C’est difficile à croire de nos jours, mais c’est une période où les connaissances astronomiques n’étaient pas aussi étayées qu’aujourd’hui. On croyait encore à l’existence des Martiens. J’ai souvenir d’un vieil atlas chez ma grand-mère qui ne connaissait pas ou ne mentionnait pas encore les galaxies dans l’univers et qui considérait notre Galaxie comme étant l’entièreté de l’univers. L’espace dans les romans de Hamilton est le contraire de ce qu’est réellement l’espace. Il est rempli d’éléments, de vie et d’obstacles alors que dans la réalité l’espace c’est du vide, du vide et encore du vide ! Vous me direz que dans « Star Wars » ce n’est pas mieux !!!

Chez Hamilton, le dépaysement se limite aux contrées exotiques de la terre. Par exemple, la jungle ressemble très fort à la jungle d’Afrique ou d’Amérique du Sud, les cris des créatures extra-terrestres sont inhumains sans plus, comme celles des sauvages dans les vieux films de « Tarzan » ou de « King Kong ». Les extra-terrestres sont de forme humanoïde et lorsqu’ils sont différents des humains, ils sont là pour le décor et n’ont rien de substantiel. Les vaisseaux accostent et donnent l’impression d’être de banals navires sur les océans terrestres. Les femmes sont présentes mais reléguées au second plan comme dans les publicités ou les films de l’époque ; elles regardent ou parfois participent à l’action sans jamais être actrices principales.

La société et ses règles dans « Les rois des étoiles » et « Le retour aux étoiles » donnent l’impression d’un monde féodal gouverné par des lois strictes et rigides. Les banquets y ressemblent aux banquets des viking ou à ceux d’un film de chevalerie des années cinquante et le décor de science-fiction n’est là que pour planter le récit dans le futur. En bref, on a une transposition dans l’espace d’aventures qui pourraient se dérouler sur notre bonne vieille terre !

J’ai trouvé « Les rois des étoiles » le meilleur des six livres même si je ne l’ai lu qu’après « Le retour aux étoiles » alors qu’une partie de la magie de la découverte de l’histoire s’était envolée. 

Lorsque j’ai lu « Le retour aux étoiles », cela m’a vaguement rappelé des souvenirs alors que je n’avais jamais lu ce livre. En cherchant bien dans mes bibliothèques, je suis tombé sur une BD parue chez Dargaud sous le titre : « Souvenirs de l’empire de l’atome ». Le nom d’un des héros, Zarth Arn, est similaire dans les deux livres et dans la BD. L’histoire de la BD et des livres présentent des ressemblances tout en s’en différenciant. 

En parcourant la toile à la recherche d’infos, J’ai trouvé que Edmond Moore Hamilton est à la base du space-opéra (confer l’article de Wikipédia) et est à l’origine d’un héros connu par beaucoup d’entre nous : Capitaine Futur dont on a tiré une série de dessins animés intitulée Capitaine Flam.

A la base, j’avais un vague souvenir d’un livre lu dans mon adolescence et qui m’avait plu. En fouinant, j’ai trouvé que ce livre appartenait à une série de trois livres, j’ai trouvé une autre série de deux livres que j’ai pu relier à une bande dessinée (assez récente). En cherchant des renseignements sur la toile, je suis tombé sur un des fondateurs du space-opéra et sur le créateur de capitaine Flam popularisé par le dessin animé du même nom dont la chanson du générique peuplait les soirées étudiantes de ma jeunesse … Peut-être trouverez-vous plus d’informations si vous approfondissez ma recherche. En tout cas, je confirme ma première impression, Edmond Moore Hamilton a fait de la science-fiction agréable et facile à lire. C’est un auteur à découvrir et ce sera un bon moment de lecture pour celui qui n’a pas peur des vieux clous des années 1950-1980.

Voici, ci-dessous, quelques liens concernant Edmond Hamilton et son œuvre :

 

« Les rois des étoiles », les commentaires ne vont pas forcément dans le même sens que les miens mais sont positifs :

https://www.babelio.com/livres/Hamilton-John-Gordon-tome-1--Les-Rois-des-etoiles/12328

 

Une présentation de la BD : 

https://www.dargaud.com/bd/Souvenirs-de-l-empire-de-l-atome

 

L’article Wikipédia sur Edmond M. Hamilton :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Edmond_Hamilton

 

Et l’article Wikipédia sur la série « capitaine Flam » :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitaine_Flam

 

Beo Wull


 

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