J’ai lu récemment (enfin là maintenant ça fait quelques années quand même) une série de romans d’Edmond Hamilton sur lesquels je suis tombé par hasard. Je me rappelais avoir lu dans ma jeunesse le premier tome intitulé : « L’arme de nulle part », qui m’avait laissé un bon souvenir. Et j’étais tenté de confronter mon souvenir à une nouvelle lecture.
L’intensité qui avait marqué ma lecture de jeunesse était moins présente. Le premier roman m’a paru plus plat que dans mes souvenirs et je me suis forgé une image d’un roman de gare de science-fiction. Les personnages et la science-fiction me paraissant léger. Un bon roman de gare cependant car j’ai lu les trois tomes sans rechigner, ce qui n’est pas gagné avec moi. Bref, un bon moment de lecture vite « oublié » comme je l’ai lu dans certains commentaires sur le net qui corroboraient mes impressions.
Au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rendu compte que dans mon subconscient, j’avais intégré une partie de cette histoire, car je pense que je m’en suis inspiré pour le contexte de mes romans et pour certains personnages. A vous de les trouver si vous lisez mes livres et ceux de Hamilton.
La dernière réflexion qui m’est venue suite à la lecture de ces romans, c’est que les goûts changent avec la « maturité ». En effet, si ces romans m’avaient enchanté lorsque j’avais seize ans, ils m’ont paru plus terne aujourd’hui. A comparer à ma lecture de "Dune" de Frank Herbert qui, lorsque j'étais ado, ne m'avait pas plus et qui plus tard et encore maintenant est devenu mon livre fétiche!
Beo Wull
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